Oui, il y a d’abord eu la pluie… deux jours, mais en Bretagne, il y a aussi du soleil. Si, si, je vous assure, pas de plomb, mais tout de même. Au moins cela nous a permis d’échapper un peu à la canicule qui sévissait dans le reste de l’Hexagone pendant la même période.
J’ai donc lu, beaucoup, énormément. Que dis-je, j’ai dévoré, ce qui m’a permis de faire plein d’autres choses pendant ce séjour à Carnac. J’ai tellement lu que je ne me voyais pas faire un article pour chacune de mes lectures, d’où cet article hyper long qui les regroupera toutes.
Mes découvertes livresques en Bretagne furent donc :
- Mélissa, sac à gras de Carène Ponte

Je n’ai donc pas trop tardé à boucler la boucle, j’ai désormais lu TOUS les romans de Carène Ponte, et celui-ci m’a particulièrement touchée…
Quatrième de couverture :
C’est l’histoire d’une adolescente sans doute un peu trop ronde, sans doute un peu trop fragile.
C’est l’histoire d’un nouveau lycée, des yeux qui dévisagent, des yeux qui jugent, des yeux qui raillent.
C’est l’histoire d’un professeur d’allemand qui accompagne, qui réconforte, qui séduit.
Melissa, 17 ans, suit ses parents dans une nouvelle ville, une nouvelle maison, un nouveau lycée. Année de terminale sur la corde raide. Année charnière entre dégoût de soi, perdition et renaissance.
Mon avis (sur Amazon) :
Une lecture qui m’a chamboulée. Mélissa… cela pourrait être nous et sans doute que son histoire pourra faire écho à celle de beaucoup d’adolescentes. En tout cas, certaines choses m’ont parlée personnellement. J’ai été très touchée, voire même carrément bouleversée par certains passages. Un sujet tristement d’actualité : le harcèlement, la méchanceté gratuite… Heureusement, il y a l’amitié, parfois la famille… mais dans la réalité pas toujours…
Un roman que j’ai dévoré en quelques heures, mais j’ai mis un certain temps à me remettre de mes émotions… toutes personnelles.
- La clé du bonheur de Séverine Vialon

La clé du bonheur est en lice pour le Prix des auteurs inconnus, dans la catégorie réalisme, tout comme mon roman Ces oiseaux qu’on met en cage. C’est en discutant avec son auteure que je m’en suis rendu compte… et que je me suis aperçu que je l’avais acheté il y a bien longtemps sans l’avoir encore lu. Oubli réparé !
Quatrième de couverture :
Le bonheur ? Qui est-il ? Comment le trouver ? Est-on sûr de l’avoir atteint ?
Virginie, jeune bibliothécaire, a pour seule passion de tenir compagnie aux vieilles dames de son village, six compagnonnes qu’elle rejoint tous les soirs.
Pourtant, une rencontre va perturber cet équilibre qu’elle croit être son bonheur.
Pourquoi l’oblige-t-on à remettre toute sa vie en question ?
Une histoire d’amour impossible due à un passé douloureux.
Un homme qui tient à sa tranquillité et qui ne veut plus entendre parler d’amour…
Une femme qui ne trouve le bonheur que dans le service à la personne, combattant la solitude des personnes âgées…
Une rencontre qui va provoquer des étincelles et entamer un combat pour la clé du bonheur.
Mon avis :
Une histoire émouvante qu’on a du mal à lâcher. J’avais depuis longtemps ce livre dans ma PAL et c’est grâce à un échange avec l’auteure elle-même que j’ai décidé d’en faire enfin la découverte… et je ne le regrette pas.
J’aime énormément les récits dans lesquels les liens intergénérationnels sont présents, cette solidarité qui se fait malheureusement rare de nos jours. Alors bien sûr lorsque l’histoire s’accompagne d’un secret, très bien gardé (même si l’intuition nous pousse vers l’évidence), alors on se dit que les ingrédients sont là pour nous faire passer un bon moment où se mêlent la tendresse, la générosité, l’envie de s’en sortir pour mieux se reconstruire.
Aucune fausse note dans cette plume juste et douce. Je lirai avec plaisir d’autres livres de cette auteure… ça tombe bien, j’en ai un autre dans ma PAL.^^
- Tout peut arriver ou presque de Sonia Dagotor

C’est toujours un plaisir de lire les romans de Sonia : rires et émotions garantis !
Quatrième de couverture :
A l’issue d’un entretien d’embauche, Élisa erre dans la rue du Faubourg-Poissonnière, connue pour ses nombreux magasins de robes de mariée. Face à la robe de ses rêves, elle décide qu’elle n’attendra pas que son compagnon lui fasse sa demande. C’est elle qui la fera !
Alors qu’elle passe la soirée à imaginer ses noces, son futur mari rentre à l’aube, couvert de traces de rouge à lèvres.
Une dispute éclate et Élisa s’en va. C’est ainsi qu’elle s’embarque dans une aventure improvisée, dans laquelle tout peut arriver ou presque.
Mon avis :
Un roman pétillant, drôle et touchant. Une jolie palette de personnages, des liens qui se tissent au gré du pèlerinage d’Élisa, une Amélie Poulain en herbe qui passe dans la vie de ces êtres et verse un peu de sa poussière magique sur leurs vies. Un très agréable moment de lecture !
- Ceci n’est pas une banane de Céline Theeuws

Ah ! la plume de Céline Theeuws, quel délice !
Quatrième de couverture :
Sixtine, fraîchement arrivée à Paris pour vivre la vie d’une vraie Parisienne, va voir son rêve se briser. Ses nouveaux collègues vont faire d’elle leur souffre-douleur. Insultes et coups-bas vont devenir son lot quotidien, un message envoyé à son corps qui va doucement fondre, jusqu’à se laisser dépérir. Ses bourreaux resteront-ils impunis ? Aura-t-elle la force de se venger ? Une chose est sûre, sa vie changera à jamais…
C’est un roman.
Un roman épicé.
Assaisonné de jalousie.
Peint d’amertume, coloré et engagé.
Avec un doigt d’humour.
C’est l’histoire d’un corps qui va se désagréger face à la méchanceté.
L’histoire d’une femme qui va plier sous le poids du silence.
La réalité d’un corps.
Une réalité dérangeante.
Une histoire fondée sur des faits réels…
Mon avis :
Une héroïne atypique. Lorsque je commence un roman de Céline Theeuws, je sais que je sors de mes lectures habituelles, mais je suis toujours autant séduite par cette plume juste, cette excellente maîtrise de la langue française. Les personnages principaux de ses romans sont toujours uniques, atypiques, les sujets abordés donnent toujours matière à réflexion et ici la couverture est même délicieusement impertinente. Dans ce récit, on a une foule d’informations sur des tas de sujets différents (peut-être trop ?), preuve des recherches approfondies effectuées par l’auteure et de ses amples connaissances, on apprend donc et on réfléchit aussi. J’avoue également que l’apparente passivité de Sixtine m’a quelque peu déroutée, mais n’oublions pas que nous sommes tous différents et que nous ne réagissons pas de la même façon selon nos sensibilités.
- La raison du coeur de Nicholas Sparks

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas emprunté de livres à la bibliothèque de ma commune. La dernière fois que je m’y suis rendue, c’était pour y déposer mes cinq romans qui sont régulièrement empruntés, à mon grand bonheur !!! (fin de la parenthèse^^)
Quatrième de couverture :
A Boone Creek, dans le petit cimetière de Cedar, de mystérieuses lumières apparaissent parfois lorsque la nuit tombe. Selon de vieilles légendes, elles seraient la manifestation d’esprits errants et belliqueux. Ambitieux, le maire a fait figurer ce phénomène dans la liste des attractions touristiques de sa ville. Phénomène surnaturel ou publicité ?
Journaliste scientifique de renom et homme meurtri par un douloureux divorce, Jeremy ignorait qu’en gagnant la petite ville de Boone Creek pour enquêter sur des phénomènes étranges, c’était en fait l’amour qu’il allait découvrir…
Mais la belle Lexie, elle aussi éprouvée par une liaison difficile, se montre tout d’abord méfiante envers cet étranger, à la fois intrigant et sensible. Sa confiance sera difficile à gagner. Sauront-ils, l’un et l’autre, laisser parler leur coeur ?
Jeremy croit enfin tenir la vérité sur les phénomènes de Cedar lorsque Lexie disparaît…
Mon avis :
Un bon moment de lecture, mais sans plus… J’ai lu beaucoup de romans de cet auteur, vu quelques adaptations cinématographiques également, mais La raison du coeur ne restera pas, je pense, dans ma mémoire.
Sur fond d’événements paranormaux qui n’en sont finalement pas, l’histoire d’amour en elle-même ne m’a pas touchée outre-mesure. J’ai passé un bon moment de lecture, mais sans plus.
- Ailleurs, c’est forcément mieux de Sacha Stellie

Toujours aussi fan !
Quatrième de couverture :
Je m’appelle Charles, j’ai trente-neuf ans. Je suis ce que certains aiment à qualifier de cynique. Un personnage outrecuidant, ostentatoire, qui fait semblant de sourire au monde, surtout aux femmes, qui a la débauche facile et le travail exigeant. J’avance ainsi dans la vie, sans encombre, avec le désavantage de ceux qui ont une belle gueule, un charisme claquant et un humour acerbe. Je suis donc aux yeux de tous ce cynique mondain qui a réussi. En réalité, je suis tout simplement un sale type. Un sale type brinquebalant, qui ne profite jamais de rien à cause de cette pathologie nauséabonde qui consiste à penser qu’ailleurs, c’est forcément mieux. Un mec qui ne vit pas parce qu’il attend quelque chose qui ne vient pas sans même savoir ce que c’est. Un sinistre individu qui écrase les gens de ses lourdes convictions, de cette détestable assurance, de son désir obsessionnel de rentabilité et de son manque viscéral de disponibilité. Un personnage égocentrique qui n’éprouve de réelle affection que pour la pierre tombale de sa mère. Un pauvre drille qui aime gagner et amasser de l’argent mais que tout l’or du monde ne parviendrait pas à rendre heureux. Un sale con en somme, mais un con lucide. » Ce roman est la percutante introspection d’un homme qui, comme tant d’autres, s’est perdu dans une existence mal choisie, un arrogant voyage dans les noirceurs des remises en question et une claquante révolution intérieure audacieuse et perçante.
Mon avis :
Encore une réussite ! Adepte des romans « tranches de vie » et grande fan de la plume de Sacha Stellie (« La vie rayée » a été un véritable coup de coeur), je ne pouvais pas passer à côté de cette nouvelle histoire. Et quelle belle histoire ! Charles pourrait paraître à certains imbuvable, moi je l’ai adoré et trouvé particulièrement touchant, parce que ce cynisme affiché cache la plus belle des sensibilités. Particulièrement émue également par la relation d’Adriano et de son fils Félix, empreinte de respect et de tendresse.
La vie est faite de rencontres, certaines aident à nous révéler et à nous changer profondément… ou du moins à révéler notre vraie sensibilité.
J’ai fini ma semaine en commençant Si tu crois un jour que tu m’aimes de Charlie Wat. Je vous en parle dès que je l’ai terminé^^
Bonnes vacances et hydratez-vous bien !^^